La politique des deux poids, deux mesures est la pire menace à la crédibilité du droit international
Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de l’État menant l’axe du Mal dans le monde, a déclaré qu’il était inconcevable et illégal d’organiser des élections en Ukraine sachant qu’une catégorie du peuple ukrainien fait face à une menace armée (la minorité d’origine russe en l’occurrence !)
Le régime criminel du Président Bashar Al-Assad a tué plus de 200 000 Syriens et 60 000 femmes et enfants. Plus de 100 000 Syriens ont été arrêtés et subi de mauvais traitements, et des milliers de femmes ont été violées. Le régime a lancé des campagnes d’épuration sectaire et ethnique de manière méthodique, et a utilisé des armes balistiques, des bombes à sous-munitions et des armes chimiques contre son peuple. Il a détruit et pillé les vestiges de la nation, et déplacé plus de 10 millions de Syriens. Par ailleurs, le régime a remis en liberté les terroristes extrémistes d’Al-Qaëda et leur a permis d’occuper les régions pétrolières en guise d’autofinancement tout en les protégeant en ordonnant à ses mercenaires de ne pas les prendre pour cibles de leurs raids aériens. Malgré tout cela, Lavrov et sa personnalité schizophrène considère qu’il est légitime de permettre à ce régime d’organiser de nouvelles élections présidentielles et de les truquer comme il le fait depuis 50 ans.
Parmi les principales missions des superpuissances figurent la protection de la paix civile dans le monde, la défense des droits de l’homme, le respect du droit des peuples à l’autodétermination et la défense de la liberté des peuples. Par une ironie de l’Histoire, ces superpuissances sont les premières à violer ces droits ou à pratiquer la politique du deux poids, deux mesures en ce sens.
La question qui se pose pour toute personne libre et démocratique à travers le monde est la suivante : Qui est responsable du terrorisme ? Les superpuissances qui connaissent les faits et qui les passent quand même sous silence ou les maquillent luttent-elles contre le terrorisme ? Ne sont-elles pas en train de l’alimenter et d’en faire la promotion ? Le terrorisme commence avec un être humain désespéré et opprimé dont les droits sont bafoués. Il est alors facile de le prendre sous tutelle, de le recruter et de le transformer en kamikaze prêt à tout au nom de la religion ou par vengeance.
Il est impératif de répondre à cette question et de mettre un terme à cette situation si nous désirons instaurer un monde plus sûr et plus juste…